DOMINIQUE JOLY
Service de Néphrologie,
Hôpital Necker
Dans une vaste étude de population Nord Américaine, environ 2 0% des dialysés avaient un apparenté du premier ou du second degré atteint d’insuffisance rénale terminale. Cette forte agrégation des cas familiaux d’IRCT dépassait largement le cadre des maladies monogéniques clairement identifiées comme héréditaires ; elle était plus marquée chez les patients les plus jeunes ; enfin, elle persistait indépendamment des cas de diabète ou d’hypertension artérielle (1). Ces données, confirmées par d’autres équipes, suggèrent que des facteurs familiaux encore
inconnus favorisent les maladies rénales chroniques et/ou leur évolution vers le stade terminal (2) (3). Il faut toutefois noter que ces observations ne permettent pas de déterminer les contributions relatives des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux.